Parabole des talents

5 février 2014

La parabole des talents.

Matthieu 25 : 14-30

Le talent : Pièce de monnaie, la plus chère. Ce n’est pas nos capacités humaines, nos dons.

Cette parabole parle du fait d’être prêt pour le retour de Christ, allons nous veiller, être fidèle ou paresseux, inutile pour le maitre. Jésus montre à quoi est comparé le royaume des cieux. Cette parabole parle de la récompense des justes au tribunal de Christ.

Le talent représente pour nous la manifestation de l’Esprit en nous. Lorsque Christ est parti, il nous a donné le Saint Esprit.

Beaucoup de messages sur la parabole des talents ont été en vue de pousser les gens à utiliser leurs dons naturels et on en a oublié le côté de la sanctification, de laisser l’Esprit croitre en eux et fructifier.

Le maitre connaissait ses serviteurs et ce qu’ils pouvaient attendre d’eux, c’est la raison pour laquelle il donna un montant différent à chacun. Ce n’est pas parce qu’il en aimait un plus que l’autre. En Dieu il n’y a pas de favoritisme. Romains 2 :11, Actes 10 :34. Ceci nous montre également que Dieu ne nous demandera pas quelque chose au delà de ce que nous pouvons faire, car n’oublions pas « son joug est facile à porter et son fardeau léger. » Matthieu 11 :28-30.

Cependant il s’attend à ce que nous fassions fructifier ce qu’il nous a donné.

Les 3 serviteurs connaissaient le maitre, ils étaient déjà à son service, mais l’attitude fasse à ce don a été différente pour les serviteurs.

Le 1^er n’a pas perdu de temps, il est partit aussitôt, il a prit les intérêts de son maitre à cœur et les a fait fructifié.

Le 2ème fit de même on ne sait pas s’il le fit aussitôt mais il fit fructifier ses talents.

Ce fut différent pour le 3^ème.

Les 2 premiers rachetèrent le temps Colossiens 4 :5. Ils ne sont pas restés à ne rien faire en pensant on verra plus tard, le maitre est parti, mais ils ont rachetés le temps. Ephésiens 5 :14-16

Comment peut-on racheter le temps ?

En étant un modèle en parole, conduite, amour, foi, piété 1 Timothée 4 :12.

Ils ont échoué parfois mais ils ont persévéré jusqu’au bout 2 Pierre 1 v 3 à11

Le troisième creusa un trou dans la terre et cacha l’argent de son maitre. Il fit comme celui qui met sa lampe sous le boisseau. Matthieu 5 :15

Il n’a pas fait fructifier ce qu’il avait 2 Pierre 1 v 9-12. Il aurait pu le mettre au service des autres 1Pierre 4v10. Mais il a laissé la peur, la paresse prendre le dessus.

Matthieu 25 : 24-26

Nous décrit cet homme : Il était craintif, paresseux, accusateur, propre juste, méchant, inutile (du grec axios= non préparé). Il connaissait son maitre, mais ce n’était que de façon craintive.

Cet homme n’a pas accepté le don «prends ce qui est à toi » alors que les autres les ont acceptés comme les leurs et faits fructifier.

Il ne pouvait croire au don gratuit, il se sentait en dette devant le maitre, il devait le lui rendre, cette attitude faussa sa vie et le conduisit à cause de sa peur à tout perdre.

C’est un sentiment de devoir et non d’amour qui agit dans sa vie. Il aurait dû accepter ce don, et réalisé que c’était gratuit.

Parfois nous avons cette attitude, nous pensons que nous devons faire des œuvres comme pour être accepté par Dieu, ou bien nous ne nous sentons pas digne de Lui, donc nous ne faisons rien. Mais ce que nous avons reçu c’est sa grâce non mérité, c’est la manifestation de l’Esprit en nous.

C’est un don gratuit, tout ce que nous avons à faire est de l’accepter et de le laisser se manifester en nous.

Dieu n’est pas après le faire pour faire. Mais que nous entrions dans ce qu’il nous montre et que nous le laissions nous sanctifier jour après jour.

Tout cela est révélé au retour du maitre. Matthieu 7 : 21-23

Il est faux de croire que nous ne devrons pas rendre compte à Dieu de notre vie, nous le ferons au tribunal de Christ et nous saurons alors si nous pourrons régner et gouverner avec Christ ou si nous serons jetés dans les ténèbres du dehors, où il y a des pleurs et des grincements de dents. Ce n’est pas l’enfer. Mais nous serons jetés loin de la présence de Dieu et regretterons amèrement de ne pas avoir payé le prix dans nos vies de tous les jours.